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3.06/5

Phantom: The Submarine

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les avis de Cinemasie

4 critiques: 2.81/5

vos avis

15 critiques: 3.08/5

visiteurnote
Toru 2.75
Scalp 1.5
Scaar Alexander Trox 4
Sadako 3.25
punkfloyd 3
niconewfunk 3.5
koalaurent 2.75
Izzy 4.25
Iron Monkey 2.5
gerald 3.5
geez 3.25
Flichtenbloden 3.5
el sinior canard 3.5
Black_pantha 2.75
Bastian Meiresonne 2.25


classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement

Thriller-surprise

Quelle surprise que ce film aux airs d'action-movie bas de plafond, de sa jaquette virile à son plot éculé jusqu'à l'os! Tout d'abord, on en espère pas grand chose. C'est bien simple, si l'on a l'impression d'avoir déjà vu ça quelque part, on a raison: c'était dans "Crimson Tide" de Tony Scott avec Washington et Hackman (95). Allez, on passera là-dessus, après tout faut leur laisser leur chance aux coréens ils ne pouvaient pas prendre trop de risque avec un genre quasiment inabordé chez eux... mais bon, entre ça et "Absolom", on garde d'entrée de sentiment de déjà vu. Rajoutons à ça un acteur principal pas très charismatique, et ça commence bien. Mais qu'importe ces brouties considérations de petit blanc exigeant, contentons nous de ce qu'on a, c'est à dire: une photo splendide (le problème est qu'on l'oublie rapidement tant ce côté se doit d'être chiadé dans un film claustro), une réa très classe (très peu de fautes de goûts, beaucoup de mouvement, de très bons jeux de focales, en clair ce qui nous fait passer la pilule du déjà-vu au départ), et un méchant compensant avec le héros au rayon charisme (Choi Min-Soo en jette sa race comme on dit en bas de chez moi). C'est déjà ça, dira t-on! Mais on se demande quand même où ça peut bien mener, tout ça... la première demi-heure est passée, le premier climax/déclencheur dramatique est arrivé, et la ressemblance avec "Crimson Tide" (deux hauts-gradé se disputant le contrôle du navire) atteint son comble, mais les minutes passent, la très peu inspirée BO n'arrnge rien à l'affaire, et on s'emmerderai pas mal pendant l'heure suivante si le méchant ne roulait pas des mécaniques (regards sombres, mais, surprise, pas de réplique-qui-tue foireuse toutes les 5 mn) et si les scénaristes n'en rajoutaient pas dans la violence complaisante (c'est complaisant mais au moins c'est fun). Voilà en réalité ce qui sauve le milieu du film: malgré une baisse de régime, le glauque séduisant de l'ensemble, ainsi que l'envie de savoir où tout cela peut mener (ça ne semble pas trop suivre un moule narratif à la Hollywoodienne). Cela dit, la caméra a beau s'emballer, les japonais couler dans tous les sens, le héros se prendre des beignes, on a la télécommande dans les mains au bout d'1h30 de film. Et tout à coup, miracle: le final convenu et attentu n'arrive pas, les regards s'entrecroisent, le deus ex-machina de ménagère quadra tarde, le héros perd ses repères, la machine s'emballe et se sauve, par la même occasion ******SPOILER****** Bien entendu, la guerre nucléaire ne viendra pas; mais parce qu'au final, le "méchant" se flingue sans avoir mordu la poussière ni perdu au débat, parce qu'au final, le puissant sous-marin meurt sans sauver les bébés phoques pour de prochaines aventures (avec son héros dedans), et parce que deux ou trois intelligentes et ambigues répliques en voix-off à la fin, le "méchant" que l'on considérait depuis le début comme un enfoiré belliciste psychopathe (malgré quelques teintes d'intelligences nous donnant des soupçons) se transforme en figure désoeuvrée et aveugle du soldat isolé en temps de "paix apparente", et son entreprise que l'on prenait pour un vulgaire plan à la "Piège en haute mère" mue splendidement en une métaphore fataliste et absurde de la fragilité de cette "paix apparente". La coûteuse absence de climax jusque là se voit justifiée, et tandis que le "Phantom" sombre, que la voix off de Woo-Sung Jung joue les épitaphes lancinantes, et qu'on saisit l'ampleur considérable de la thématique soulevée ici-bas... ******FIN SPOILER... on réalise combien il est important d'attendre jusqu'à la fin d'un film pour pouvoir le intelligement le juger. Voilà donc un petit film plus cheap et plus méchant que ses congénères yankees, mais surtout bien plus surprenant et humain qu'un pathétique et testostéroné "U-571". A voir au rayon coréen... Et petite remarque à propos de la critique titrant "excellent thriller politique": ce thriller n'a quasiment rien de politique; il s'agit plus d'un film à suspense militaire, pourpré de réflexions philosophiques clichés certes, mais très intelligement ammenées. Ca n'arrive pas tous les jours.

27 août 2003
par Scaar Alexander Trox


Sans avoir rien à envier à ses homologues américains, ce film de sous-marins n'est pas guère plus intéressant non plus.

En gros, il y a de l'action pour ceux qui en demande, une bonne dose d'honneur avec des concours de celui qui a la plus grosse paire de c*** , et du conflit nucléaire dans l'air !!! Je passe aussi sur les gros clichés du genre le papa qui était aussi commandant de sous-marin, les mutineries multiples dans le bateau, et les baleines qui nagent avec le sous-marin... Blague à part, il est quand même divertissant, et c'est finalement ce qu'on lui demande, donc : "mission cleared" !

18 janvier 2005
par koalaurent


Un Octobre rouge aux couleurs passées

Malgré une ambiance claustrophobique et une scène particulièrement difficile, ce film ne reste qu'un faux blockbuster qui ne parvient que rarement à faire oublier ses manques évidents de moyen. Ce ne sont pas les deux ou trois plans sous-marin ressassés avec insistance qui parviennent à élever ce film au rang de véritable actioner à l'américaine. Le réalisateur ne parvenant que très rarement à insuffler une vraie dose d'adrénaline dans des scènes qu'il filme platement et sans génie. Une ambiance lourde qu'accompagne une musique étouffante et un sentiment de perpétuelle claustrophobie ne parviennent qu'à de rares moments à faire accepter le fait que l'on est en face d'un (sous?)-produit commercial (ce qui n'est pas obligatoirement une tare) qui se voudrait plus grand qu'il n'est. Passé ce constat on passe quand même un bon moment. Disons que si c'est pour se laisser aller à la grosse batterie tapageuse, autant se farcir un gros McTiernan voir un Renny Harlin bourrin, ça a quand même plus les moyens de ses ambitions...

18 juillet 2005
par Iron Monkey


Maître du jeu

Lourde métaphore sur le destin de la Corée, prenant particulièrement l'eau dans une seconde partie absolument indigeste ! Finalement, difficile de se renouveler dans le genre particulier du film de sous-marins. Huis-clos étouffant, les possibilités données se suivent et se ressemblent d'un film à l'autre. Membres de l'équipe craquant dans l'espace confiné, attaques d'autres sous-marins, profondeurs de eaux menaçant les parois de céder sous la pression...la plupart des ingrédients se retrouvent également dans le présent film; sauf qu'il s'agit finalement davantage d'un actioner, que d'un thriller psychologique, malgré les premières allures données. Le début a de quoi enchanter : sur un thème étrangement similaire à notre ancienne "Nikita", un soldat abattu pour avoir enfreint le règlement militaire se voit "ressuscité" pour faire partie d'une équipe à bord d'un sous-marin nucléaire tenu secret. En route pour une simple mission de reconnaissance, l'équipée part en vrille, lorsque sont découvert des bombes à bord - mettant en évidence le souhait de couler le bateau et son équipage pour d'obscures raisons politiques - puis lorsque le second en charge décide subitement d'attaquer le Japon... Si la première demi-heure se traîne quelque peu en longueur, mais instaurant également un certain climat pesant et assez finaud, la suite est bien plus nerveuse et moins maîtrisée : à ne plus savoir dans quel genre opérer, le réalisateur s'emballe dans d'inutiles scènes d'action à grands coups d'hémoglobine totalement gratuits. Les bombes à bord - ressort typiquement Hitchcockien et certainement intéressant à explorer - sont laissés totalement de côté pour faire place à la mégalomanie du second en charge, puis ré-apparaissent subitement vers la fin du film pour servir de "moyen de pression" à l'héros. Il trouve, puis désamorce d'ailleurs les bombes avec une facilité déconcertante pour les trimballer avec lui et de pouvoir s'en servir dans les moments les plus opportuns !! L'action devient bien trop fouillis, les scènes se suivent à un rythme enchaîné sans véritablement être exploité, puis le réalisateur verse dans une magnanimité de son personnage principal, que cela en devient ridicule. La fin tente également de pointer d'un gros doigt sur la métaphore générale du film : le personnage principal incarne bien évidemment la nation coréenne en elle-même, "tuée" une première fois sous l'occupation japonaise, puis vivant comme un vrai fantôme avant de choisir sa voie actuelle : d'un côté, ce serait de se venger de la nation, qui l'a tant opprimé, de l'autre il est préférable de contrecarrer de telles pensées pour vivre "en paix" les uns avec les autres. Magnifique ! Dommage, le début promettait un réel potentiel de subtilité psychologique et d'angoisse autrement plus intelligente, que de surenchérir dans les raccourcis scénaristiques et les coups de CGI de plus mauvais effet. "Natural City" confirmera d'ailleurs, que le réalisateur est vraiment un piètre conteur d'histoires !

04 décembre 2005
par Bastian Meiresonne


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